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« 22 février, et maintenant ? » Épisode 1 : Salim.

En février 2019, un mouvement de protestation inédit débutait dans le pays. Or, depuis mars 2020, la pandémie de Covid-19 a transformé le quotidien des protestataires. Dans quel état d’esprit sont-ils aujourd'hui ? Comment envisagent-ils leur mobilisation ? Leur envie de changement s’est-elle transformée ?


Manifestation du 21 février 2020 à Alger. Photo de Leïla Beratto.

En février 2020, j’ai traversé le nord du pays pour une série de reportages. Je tentais de comprendre ce qui, après un an de mouvement de protestation, avait changé dans la vie de ceux qui manifestaient. Pour la plupart de mes interlocuteurs, 2019 avait été l’année de leur toute première manifestation, et ils étaient tous catégoriques : il y avait un avant et un après 22 février dans leurs vies.

Aujourd’hui, alors que les manifestations se sont arrêtées et que la société fait face à une pandémie et aux conséquences des différents confinements, je suis retournée voir ces mêmes personnes, pour leur demander, comment elles voient les choses, un an plus tard.

En 2020, j’avais rencontré Salim, 34 ans, qui faisait partie d’un groupe qui s’était mobilisé dans la ville de Sétif pour obtenir l’ouverture de la salle de cinéma rénovée mais fermée.

« 22 février, et maintenant ? » Épisode 1 : Salim.

Le générique est réalisé par Leïla Beratto et mixé par Nadjib Gamoura, avec des archives sonores de Leïla Beratto (In Salah, janvier 2016; Alger, avril 2014; Alger, mars 2019 ; Soumaa, juillet 2016) et les voix de Jibril, Guillaume, Nedjma, Nour, Anna, Adèle, Axel, Eline, Massa-Silina, Rostom-Habib, Numidia, Melina, Maya et Noam.