Le journaliste et écrivain Amer Ouali est décédé ce mercredi 8 mars à l’hôpital Paul Brousse, à Villejuif, à Paris, selon un communiqué de sa famille diffusé sur facebook. Le défunt, qui a fait l’essentiel de sa carrière professionnelle à l’Agence Française de Presse (AFP) à Alger et à Paris, mais aussi en tant que collaborateur de journaux algériens, notamment Liberté, était âgé de 62 ans. Il est allé rejoindre sa mère décédé il y a à peine 40 jours.
Amer Ouali est né en 1961 à Ait Saada, dans la daïra de Ain El Hammam en haute Kabylie. C’était un professionnel au long cours. Correspondant de l’AFP à Alger depuis 1991, il avait occupé les fonctions de directeur de son bureau à Alger entre 2014 et 2017. Ces six dernières années, il a travaillé au siège de l’AFP dans la capitale française. Pour l’AFP, il a couvert la guerre d’Irak en 2004 et la guerre civile en Syrie en 2012.
Essayiste, le défunt a écrit quatre livres. En 2020, il a cosigné avec le journaliste Said Kaced « Idir l’Eternel », un ouvrage consacré à la vie et l’œuvre du chanteur Idir qui venait de disparaître. En 2021, il récidive avec un autre livre « Le coup d’éclat : de la naissance du FIS aux législatives avortées de 1991 », un ouvrage documenté consacré à la décennie noire. Amer Ouali a signé son troisième ouvrage « Du verbe au fusil : la terreur sainte » en 2022. Enfin, en 2022, un roman intitulé : « De miel et de sang, un amour à Bab El Oued ».