L’auteur présumé de l’agression armée sur un juge d’instruction près le tribunal de Mostaganem est décédé ce mardi 1er août des suites de ses blessures, a indiqué la Cour de justice de Mostaganem dans un communiqué.
Le procureur de la République près de cette juridiction a ordonné l’autopsie de son corps, à ajouté le communiqué. Les conclusions préliminaires de l’autopsie ont fait ressortir que la cause du décès était due à des coups violents ayant causé hémorragies internes au niveau de sa tête et de son thorax.
Selon le communiqué, le présumé agresseur du juge n’a à aucun moment tenté de mettre fin à ses jours en retournant son arme contre sa personne, ni n’a été blessé par balle lors de cet incident.
Rappellons que le ministre de la justice, Abderrachid Tebbi, s’est rendu lundi à Mostaganem pour s’enquérir de l’état de santé du juge blessé.
Il a affirmé que des mesures «disciplinaires» et «pénales» seront prises suite à cet incident, ordonnant une enquête préliminaire sur les faits et les circonstances «ayant permis à l’accusé d’accéder au bureau du juge en possession d’un pistolet», mais aussi pour savoir si le fait qu’ «il n’ait pas été soumis aux procédures de sécurité habituelles était lié à sa fonction précédente».
Le procureur général près de la Cour de Mostaganem a, rappelons-le, indiqué dimanche, qu’en date du 30 juillet 2023, vers 15h, le juge d’instruction près le tribunal de Mostaganem auditionnait l’accusé D. Lakhder, un ancien greffier au même tribunal, «poursuivi pour abus de fonction et usurpation d’identité, lorsque ce dernier a sorti son pistolet et tiré sur le juge d’instruction, le touchant à l’abdomen».
«Après l’intervention du greffier de la salle d’audience et d’un gendarme pour arrêter l’agresseur et lui retirer son arme, ce dernier a résisté et fut blessé à la tête», a-t-il expliqué.