En Algérie, la question de la politique de taux de change ne suscite étonnamment pas suffisamment d’intérêt dans le débat public. Si pendant la période où le pays disposait de suffisamment de réserves de changes, des appels à une réévaluation de la monnaie nationale sont épisodiquement lancés par différents acteurs économiques (syndicats, patronat…), la situation de crise qui s’installe depuis le contre-choc pétrolier de 2014 remet à l’ordre du jour la question de l’opportunité de revoir à la baisse la parité officielle du dinar.