Le football algérien vient de perdre l’une de ses icônes. Djamel Menad, ancien attaquant de la JS Kabylie et de l’équipe nationale, s’est éteint ce samedi à l’âge de 64 ans, des suites d’une longue maladie. Avec lui disparaît un pan de l’histoire sportive du pays.

Né en 1960 et doté d’une combativité sans faille ainsi que d’un sens du but redoutable, il a brillé sous les couleurs de la JS Kabylie, club avec lequel il a écrit certaines des plus belles pages de son histoire. Son palmarès parle pour lui : champion d’Afrique des clubs en 1981, vainqueur de la Coupe d’Algérie en 1986, il a marqué son époque par son abnégation sur le terrain.

Son aventure européenne l’a conduit en France, où il a porté le maillot de Nîmes (1987-1990), avant de tenter l’expérience portugaise avec le FC Famalicão puis le Belenenses (1990-1993). Mais c’est sous le maillot vert de l’équipe nationale qu’il s’est imposé comme un véritable héros du football algérien.

Djamel Menad, c’est aussi 79 sélections et 25 buts avec l’équipe d’Algérie. Son nom est associé au sacre historique des Fennecs lors de la Coupe d’Afrique des Nations 1990. Auteur de quatre buts durant la compétition, il a joué un rôle clé dans le premier titre continental de l’Algérie.

Sa participation à la Coupe du monde 1986 au Mexique illustre également son importance au sein des Verts. Après avoir raccroché les crampons en 1997, Djamel Menad ne s’est jamais éloigné du football. Son parcours d’entraîneur l’a vu diriger plusieurs clubs algériens prestigieux : JSK, USMA, JSMB, CRB, MCA. Il était aussi, selon les témoignages de ceux qui l’ont connu, un homme respecté et admiré, humble, proche de ses coéquipiers et des supporters.