Certaines guerres ne disparaissent jamais tout à fait. Elles s’ancrent dans les mémoires, traversent les générations, et influencent les discours bien après la fin des combats. La guerre de libération nationale appartient à cette catégorie. Moins par l’ampleur de ses violences que par l’impossibilité, tant en France qu’en Algérie, d’en construire un récit commun. Ce conflit continue d’agir en profondeur, non seulement par ce qu’il a produit, mais surtout par ce qui en a été tu.