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Le journaliste Nordine Azzouz n’est plus


Le journaliste Nordine Azzouz, connu par sa rigueur professionnelle et sa probité intellectuelle, est décédé le mardi 20 mai à l’âge de 65 ans. Il a rendu l’âme à l’hôpital de Rouïba ou il était admis  depuis plusieurs jours, suite à une péritonite qui, finalement, lui sera fatale. Nourredine Azzouz, journaliste au long cours, quitte ce bas monde après un dur combat contre la maladie. Il sera enterré demain à Oran, sa ville natale.

Nordine Azzouz était l’une des plus belles plumes de la presse algérienne. Ayant écumé plusieurs rédactions de la presse francophone, depuis le début des années 1990, il a appris à être rigoureux dans ses articles et pertinent dans ses analyses. Son aventure dans la presse, il l’avait entamé au sein de l’hebdomadaire la Nation en 1991.

Trois ans plus tard, il est parmi l’équipe qui lança le quotidien la Tribune. C’était en 1994. Par la suite, Nordine Azzouz connût ce que beaucoup de journalistes de sa génération ont connu : une transhumance. Il fait un passage à Algérie News, version francophone, puis collaborateur au bureau d’Alger de l’AFP. En 2012, il s’est lancé dans l’édition du journal Reporters. Un journal qui a dû fermer, faute de ressources publicitaires.

Journaliste, Nordine Azzouz ne faisait pas qu’écrire. Il était également dans les combats des journalistes pour un meilleur statut professionnel et pour la liberté de la presse et d’expression. Et c’est tout naturellement qu’il a été dans l’aventure du Syndicat national des journalistes (SNJ) dont il fût membre du premier et seul bureau exécutif national. Il démissionna, comme beaucoup d’autres cadres du SNJ, au début des années 2000.