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Des militantes féministes algériennes participent à la Marche mondiale vers Ghaza


Une délégation du mouvement féministe algérien prend part à la Marche mondiale vers Ghaza – Al-Soumoud, un convoi humanitaire et politique organisé en solidarité avec le peuple palestinien. Cette initiative terrestre, aérienne et maritime traverse l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte

Dans un communiqué publié à cette occasion, les militantes  algériennes affirment que leur engagement s’inscrit dans une continuité historique : « Nous, délégation du mouvement féministe algérien, issu d’une tradition de résistance et de révolution nationale contre la colonisation, affirmons que notre combat pour les droits des femmes est indissociable de celui contre l’oppression des peuples, le colonialisme et l’impérialisme ».

Elles dénoncent la situation humanitaire dramatique dans la bande de Ghaza, soumise à un blocus total depuis plusieurs mois. « Les bombardements constants, la famine forcée, et la destruction du système de santé – autant de crimes perpétrés par l’occupation sioniste avec la complicité active ou silencieuse des grandes puissances – ont fait des dizaines de milliers de morts et de blessés », écrivent-elles.

Appelant à l’ouverture immédiate et permanente du point de passage de Rafah, elles insistent sur l’urgence d’une mobilisation internationale. « Nous ne prétendons pas que cette marche soit la solution miracle », mais « elle est un acte de solidarité politique, un geste de responsabilité collective, un refus de l’inaction face au massacre, à la désolation, à l’impunité. »

La délégation féministe algérienne se rend à Rafah pour porter la voix du peuple palestinien, dénoncer le blocus et témoigner. « Nous marcherons pour Ghaza, pour la vie, pour la justice. Nous marcherons pour témoigner, rendre compte, en tant que journalistes, militantes, femmes », écrivent-elles, affirmant leur volonté de « porter cette parole dans nos espaces militants, nos médias, nos rues. »

Le communiqué condamne la fourniture d’armes à Israël, qualifiée de « complicité de crime de nettoyage ethnique et de génocide des Palestinien·nes ». Il appelle les États à « briser leur silence et agir pour un cessez-le-feu immédiat, la levée du blocus, l’entrée de l’aide humanitaire, et la fin de l’occupation. »

Signé par plusieurs associations féministes, journalistes, artistes et militantes, ce texte conclut en disant : « Nul ne peut entraver la marche des peuples vers leur libération. La Palestine sera libre. »

Le texte est signé par de nombreuses militantes et collectifs, dont :
Organisations :
– Fondation Batalat
– Femmes algériennes pour un changement vers l’égalité
– Femmes en communication
– Fondation pour l’Égalité
– Réseau Wassila
– SOS Femmes en détresse
– Laha Podcast
– Thawra Podcast
– Algerian Feminist Initiative
– Tbd Algeria Platform
– Collectif Grana Nostra

Militantes :
Meriem Belaala, Habiba Djahnine, Soumia Salhi, Warda Souidi, Feriel Chellal, Leïla Saadna, Boussaïd Khadidja, Kaouther Arinas Dernouni, Sonia Hamoumraoui, Mina Cheballah, Feriel Kessai, Sanaa Hamadouche, Madjeda Zouine, Rima Kerkebane, Meryem Slimani et Amel Hadjadj.