À quelques semaines de la rentrée scolaire, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé l’ouverture de sa plateforme numérique de recrutement pour pourvoir les postes d’enseignants restés vacants.
La période d’inscription est fixée du 25 au 31 août 2025, avec un traitement automatisé des candidatures. Les résultats seront communiqués aux postulants via leurs comptes personnels à partir du 4 septembre. Les candidats retenus auront alors trois jours pour sélectionner l’établissement où ils souhaitent enseigner. Leurs affectations définitives seront rendues publiques le 9 septembre. Quant à la prise de poste, elle est prévue le 14 septembre. Ce jour-là, les nouveaux contractuels devront signer leur procès-verbal d’installation.
Le recrutement s’adresse aux titulaires de licence, master ou diplôme d’ingénieur d’État dans une variété de spécialités. Parmi elles : lettres et langues (arabe, amazigh, français, anglais), sciences humaines et sociales (histoire, géographie, psychologie, sociologie, sciences islamiques, sciences politiques, communication, traduction). Il inclut aussi les disciplines scientifiques (mathématiques, physique, chimie, sciences naturelles, biologie, informatique) ainsi que les filières économiques, financières et juridiques.
Cette opération révèle, en creux, l’ampleur des besoins non couverts. Cela, alors même que le recours aux enseignants contractuels (dits « vacataires ») s’est progressivement banalisé au fil des années.