L’histoire commence comme dans un film noir : un cadavre qu’on croit avoir enterré cent fois, mais qui se relève toujours, vacillant mais toujours debout. Ce cadavre, c’est le cinéma algérien. Étouffé par la bureaucratie, les financements volatils et les réformes avortées, il respire encore. Faiblement, mais sûrement. À force de rapports, de colloques et d’assises, on finit par se demander s’il ne survit pas uniquement grâce à la perfusion des diagnostics.