Dans un sondage sur les révolutions arabes publié par le journal britannique The Guardian, il apparaît que 59% des Algériens ne regrettent pas le mouvement populaire du 22 février, même s’ils estiment que la situation ne s’est pas améliorée et que l’avenir reste flou.
Le fait est, selon le même sondage, que 42% de la population considère que la situation s’est détériorée depuis les événements politiques du 22 février tandis que 24% voit une amélioration de la situation politique du pays. Il est à noter, par ailleurs, que 48% de la population algérienne exprime ses craintes pour l’avenir des enfants et que 42% de la population considère que le fossé entre les riches et les pauvres se creusent davantage.
Sans surprise, le sentiment que la détérioration de la situation politique est bien plus important en Syrie (75% appuient cette assertion), au Yémen (73%) et en Libye (60%), où les manifestations de rue ont cédé la place à la violence et aux interventions étrangères.