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Éducation : un recrutement massif de 45 000 enseignants annoncé


À l’occasion de la rentrée scolaire 2025, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, a annoncé, ce dimanche 21 septembre, l’ouverture de 45 000 postes budgétaires destinés aux enseignants et 24 000 aux personnels administratifs. Le recrutement se fera par contrat, en attendant l’organisation de concours en conformité avec la fonction publique.

Lors d’une conférence de presse à l’école Flici Seghir de Mohammadia, Saadaoui a déclaré que « le nombre de postes ouverts est basé sur les besoins concrets en enseignants et en personnels administratifs ». Il a ajouté qu’« un concours sera organisé prochainement, selon les besoins réels du secteur », avant de préciser qu’« il s’agit d’une opération de calcul » consistant à recenser l’ensemble des postes vacants à pourvoir, « qu’il s’agisse des enseignants, des administratifs ou des autres corps ».

Cette logique arithmétique met en évidence la dimension quantitative du dispositif. « Pour cette année, les besoins du secteur s’élèvent à 45 000 postes pour les enseignants. Ces postes ont été ouverts au recrutement par contrat, en attendant la tenue du concours. Le nombre de postes mis au concours sera exactement le même que celui déjà occupé par les contractuels ».

Vacataires titularisés : « La stabilité de 82 000 familles »

Le ministre a expliqué que « les enseignants recrutés par contrat auront le droit de participer au concours. Ceux qui réussiront obtiendront un poste permanent. Ceux qui ne seront pas admis auront toujours la possibilité de se représenter lors des prochains concours. Nous avons désormais adopté ce système des concours, en conformité avec la réglementation de la fonction publique, pour couvrir les besoins du secteur ».

En attendant l’organisation des concours, le ministère a recours au recrutement par contrat. Les contractuels en poste actuellement concourront pour ces mêmes postes. « Les candidats non retenus auront toujours la possibilité de se représenter aux concours suivants », a ajouté le ministre.

Par ailleurs, Mohamed Seghir Saadaoui s’est félicité de l’intégration, lors de cette rentrée, de 82 410 enseignants contractuels, désormais titulaires de leurs postes. « C’est la stabilité de 82 000 familles qui a été assurée », a-t-il déclaré. Selon lui, les deux années d’expérience acquises par ces enseignants dans les classes ont été jugées suffisantes pour valider leur intégration définitive. « Notre stratégie reste de confier chaque matière à un enseignant spécialisé, formé et qualifié ».

Le ministre a rappelé l’importance du rôle des Écoles normales supérieures (ENS) : « 32 000 nouveaux bacheliers se sont inscrits dans les Écoles normales supérieures (ENS). » Il a insisté sur « l’importance d’élargir le réseau et la capacité de ces écoles afin de former des enseignants spécialisés, capables de répondre aux besoins spécifiques du secteur ».

Concours : « Transparence et équité »

Les diplômés universitaires, titulaires de licences, masters ou magistères, « conservent un accès privilégié aux concours de recrutement. Tous ceux qui détiennent des diplômes en lien avec nos besoins pédagogiques peuvent se présenter ».

Concernant le processus, le ministre a voulu rassurer : « Les futurs enseignants doivent être rassurés : les règles seront transparentes et appliquées de manière uniforme ».

Il a ajouté : « Nous préparons actuellement les textes réglementaires nécessaires pour que ces concours se déroulent dans la transparence et l’équité, conformément aux lois de la fonction publique ».

Et de conclure : « Notre objectif : d’une part, garantir au secteur les compétences et les ressources humaines dont il a besoin ; d’autre part, assurer aux candidats une égalité de traitement et la confiance dans le processus de recrutement ».