L’armée israélienne poursuit de bombarder et de pilonner la ville de Ghaza, ajoutant ruine sur ruines et rallongeant la liste des victimes innocentes de l’agression sioniste génocidaire. Assuré de l’impunité que lui assure en toutes circonstances son allié inconditionnel, les États-Unis, Israël fait la sourde oreille aux nombreuses voix qui l’exhortent à arrêter le massacre.
Depuis quelques jours, l’armée israélienne a lancé une grande offensive terrestre à Ghaza. Une offensive qui intervient à l’approche de l’assemblée générale de l’organisation des Nations Unies (ONU), lors de laquelle, sauf obstacle de dernière minute, devrait reconnaître l’État de Palestine.
Plusieurs pays se sont déclarés engagés à reconnaître l’État de Palestine. Dix pays européens, dont la France et le Portugal, ont décidé d’oser le pas. En mars 2024, 143 pays ont voté pour la Palestine membre de plein droit de l’ONU, 9 se sont exprimés contre et 25 se sont abstenus.
L’offensive vise, outre tuer davantage, à provoquer l’exode des Ghazaouis pour élargir les zones d’occupation. La guerre contre Ghaza, qui bouclera bientôt deux années, est une guerre d’occupation. En termes à peine voilés, Israël l’assume d’ailleurs en tant que telle.
Un projet d’occupation de Ghaza
Les visées israéliennes ont été trahies par le plan que le président américain Donald Trump avait suggéré pour Ghaza, au moment de la trêve du début de l’année 2025 (19 janvier-18 mars). Donald Trump avait proposé de faire de Gaza « la Riviera du Moyen-Orient », un projet qui passe par l’expulsion des populations palestiniennes qui y habitent.
Le projet israélien n’est pas loin du projet de Trump. À la différence que les Israéliens veulent annexer Ghaza comme ils n’ont de cesse d’annexer des pans du territoire palestiniens. C’est la raison principale qui fait qu’ils rejettent toute proposition de cessez-le-feu.
Le jeudi 18 septembre, le Conseil de sécurité de l’ONU a été, une nouvelle fois, confronté au véto américain qui a empêché l’adoption d’une résolution pour un cessez-le-feu à Ghaza. Présentée par les 10 membres élus du Conseil, la proposition a été votée par 14 voix, mais boquée par le seul véto américain. Depuis le début de l’agression israélienne sur Ghaza le 8 octobre 2023, les États-Unis ont dégainé leur véto à six reprises.
Ce véto américain permet à Israël de poursuivre, en toute impunité, son massacre à Ghaza. Des sources palestiniennes évoquent la mort de six personnes dans des tirs d’artillerie le dimanche à l’aube. Les bombardements se sont poursuivis durant la journée, notamment sur le nord de Ghaza.