Au premier regard, le site pourrait n’offrir qu’un tableau paisible : un lac de retenue bordé de pinèdes, un horizon d’eau et de ciel où glissent les oiseaux. Mais derrière cette carte postale se cache un détail qui intrigue : une fleur de béton posée sur l’eau, huit pétales convergeant vers un puits central. Cette « marguerite » n’est pas une fantaisie architecturale : elle constitue l’évacuateur de crue du barrage de Sarno, pièce maîtresse de sa sûreté hydraulique. Selon le récit local, sa configuration – huit pétales reliés à un puits d’environ six mètres de diamètre – serait unique au monde. Une prouesse technique qui dialogue avec les caprices de l’eau.