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Chine-Algérie : une amitié coincée dans un passé révolutionnaire

A l’heure où le président Tebboune affiche la volonté de donner un nouveau souffle aux relations sino-algériennes, le potentiel du partenariat entre les deux pays reste largement inexploité. Retour sur une amitié tissée à la veille de l’indépendance.


Des ouvriers chinois sur un tronçon de l'autoroute est-ouest | Photo: Samir Sid.

Selon le sondage du Baromètre Arabe de l’été 2020, seuls 36% des Algériens interrogés souhaiteraient approfondir  les relations avec la Chine, ce qui place l’Algérie en avant-dernière position, après le Maroc, la Tunisie et la Libye. Dans le même sondage, l’Algérie arrive en dernière place dans le pourcentage des personnes souhaitant un accroissement de l’aide chinoise. Les perceptions médiocres des engagements chinois en Algérie constatées par le sondage du Baromètre Arabe contrastent fortement avec les relations gouvernementales entre les deux pays.