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A propos de « Wallada, la dernière andalouse », de Sidali Kouidri Filali

À travers l’ode d’Ibn Zeydoun, nous n’avions que la version de « l’homme » de l’histoire qui sous-tend la célèbre « Nouniya ». Avec « Wallada, la dernière andalouse », il est possible de lire la version de la « femme ».


Il y a de ces textes qu’on aurait aimé ne pas lire, non pas parce qu’ils sont mauvais, ce qui n’est pas le cas de Wallada, mais parce qu’ils ont cette capacité de mettre fin aux illusions. Ils nous privent d’un confort reçu en héritage, celui de nos convictions. Et c’est justement pour cette raison que ce roman dérange. Il met à nu un épisode de l’histoire, la nôtre de surcroit, celui que la mémoire collective avait réussi à embellir, pour ne pas dire travestir.