Depuis des mois, l’Algérie vit au rythme des festivals de cinéma. Après le Festival du film méditerranéen d’Annaba, le Festival du film arabe d’Oran et le Festival international du court-métrage de Timimoun, c’est au tour du Festival international du film d’Alger d’ouvrir ses portes (du 4 au 10 décembre). À chaque festival son lot d’affiches, de tapis rouges et d’« itlalates ». Le pays enchaîne les événements cinématographiques, au point où la blague du moment dit qu’« en Algérie, il y a plus de festivals que de films ». Cela est d’autant plus vrai, rappellent certains réalisateurs et producteurs, que cette année 2025 aura été une année blanche, avec zéro film financé.