Abdenour Zahzah: D’abord parce que c’est le Fanon que je connais le mieux, et celui dont on se souvient le plus à Blida. Les gens gardent encore sa mémoire vivante. Quand j’ai tourné mon documentaire « Frantz Fanon, Mémoire d’Asile » entre 1998 et 2002, il y avait toujours des infirmiers qui avaient travaillé avec lui… Ils m’ont raconté Fanon, parce qu’il avait été leur chef, et ils l’avaient côtoyé pendant trois ans. Même certains malades se souvenaient encore de lui. Beaucoup étaient hospitalisés depuis l’époque où Fanon dirigeait le service.