Sur les écrans, le Sud algérien semble immobile. Des dunes nettes comme des sculptures, des palmeraies, quelques silhouettes figées dans un folklore que l’on croit éternel. Une image belle, mais biaisée par le regard du Nord. Car le Sud réel n’a rien d’un décor immuable : il bouge, il se transforme, il se réinvente. C’est là l’essence de l’intervention de M’barka Belahcen, enseignante-chercheuse en sociologie culturelle et en anthropologie, lors du colloque “Cinéma, société et territoires” organisé en marge du festival international du court-métrage de Timimoun.