Guerre de libération nationale, décennie noire, meurtres, corruption, disparitions mystérieuses, règlements de comptes… L’Algérie contemporaine, avec son histoire, ses tensions sociales, ses zones d’ombre et ses vérités inavouées, semble offrir au polar une matière première inépuisable. Le polar[1], par essence ancré dans le réel, trouve ici un terrain propice : celui d’un pays où l’illégalité ronge les institutions, où les frontières entre le pouvoir et le crime sont parfois floues, et où la violence, bien que souvent tue, structure les rapports sociaux.