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Quand la poésie tatoue la mémoire : une étude pionnière sur le mélhoun et le corps

Dans « الوشم المنظوم في النظم الموشوم », (Le tatouage versifié dans la composition ornée, ndlr), Mahdi Berrached explore un territoire inédit : le tatouage comme langage poétique. En reliant l’art corporel et le mélhoun maghrébin, il révèle comment la peau devient manuscrit et la poésie tatouage sonore. Une étude pionnière qui éclaire d’un jour neuf le patrimoine immatériel du Maghreb.


Dans le vaste répertoire des études littéraires et anthropologiques, rares sont les travaux qui parviennent à mettre en lumière des objets à la fois intimes, sociaux et symboliques. Le livre « الوشم المنظوم في النظم الموشوم » (Al-Wachm al-Mandhoum fi al-Nadhm al-Mawchoum), signé par Mahdi Berrached et paru aux Éditions El Amel de Tizi Ouzou, appartient à cette catégorie. Il prend pour point de départ un motif universel et ancestral – le tatouage – mais le détourne de son évidence corporelle pour l’inscrire dans le champ du poétique.