Le colloque « Fanon l’Algérien », organisé par Twala les 6 et 7 décembre à La Chambre claire, a réuni chercheurs, écrivains, artistes, cinéastes et lecteurs pour penser la figure du psychiatre martiniquais, acteur majeur du combat anticolonial. Deux journées denses, où l’on a parlé autant de blessures psychiques que de libération nationale. Le premier panel rassemblait Seloua Luste Boulbina, philosophe, Fatma Oussedik, sociologue, et Mehdi Lallaoui, réalisateur. Les trois regards ont porté une même ligne : penser Fanon à hauteur d’homme.