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Un cinéma à la recherche de son imaginaire perdu

Lors des récentes Rencontres cinématographiques de Béjaïa, cinéastes, producteurs et écrivains ont alerté sur une crise sourde : celle de l’imaginaire. Entre dépendance aux festivals, difficulté à inventer des récits enracinés dans le quotidien algérien ou à s’aventurer dans le fantastique, le cinéma peine aujourd’hui à « faire image ».


Débat autour de la "crise de l'imaginaire" avec Lakhdar Tati, Latifa Lafer, Amina Haddad, Mohamed El Keurti et Yanis Koussim. Photo : RCB.

Et si la vraie crise du cinéma algérien était celle de l’imaginaire ? Aux dernières Rencontres cinématographiques de Béjaïa, le débat a réuni les réalisateurs Lakhdar Tati et Yanis Koussim, la productrice Amina Haddad, l’écrivain Mohamed El Keurti, sous la houlette de l’universitaire Latifa Lafer. Et chacun, à sa manière, a planté le couteau dans la plaie.