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Bombardement dans un camp de réfugiés à Rafah : l’effroyable carnage


Des images effroyables de corps carbonisés et d’enfants déchiquetés ont été  publiées le dimanche 26 mai par des Palestiniens de Rafah, témoignant de l’horreur après le bombardement israélien du camp de tentes de Barkasat à Ghaza. Ce camp, considéré comme un refuge sûr, a été frappé, causant des dizaines de victimes parmi les déplacés. Au moins 40   personnes y ont été tuées.

« Cet atroce massacre perpétré par les forces d’occupation israéliennes est un défi à toutes les résolutions internationales », a écrit la présidence palestinienne dans un communiqué, accusant Israël d’avoir « délibérément visé » le camp de personnes déplacées de Barkasat, géré par l’Unrwa, au nord-ouest de Rafah. « Les images de personnes brûlées, y compris des enfants, après les bombardements israéliens sur les tentes à Rafah sont insoutenables« , a écrit sur X Majed Bamya, observateur permanent adjoint de l’État de Palestine auprès des Nations unies.

Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué dans la nuit que ses ambulances avaient transporté « un grand nombre » de personnes tuées ou blessées lors de l’attaque.

« Les équipes d’ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien transportent un grand nombre de martyrs et de blessés après que l’occupation a ciblé les tentes des personnes déplacées près du siège des Nations unies, au nord-ouest de Rafah », a déclaré le Croissant-Rouge sur X.

L’ONG a précisé que « ce lieu avait été désigné par l’occupation israélienne comme une zone humanitaire ». L’agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa) a qualifié d' »horribles » les informations sur des attaques contre des familles à Rafah. « Des rapports font état de nombreuses victimes, dont des enfants et des femmes. Ghaza est un enfer sur terre. Les images de la nuit dernière en témoignent une fois de plus », a écrit l’organisation sur X.

Médecins sans frontières, qui a reçu de nombreux blessés dans sa clinique à Rafah, s’est dite « horrifiée », soulignant l’absence de lieux sûrs à Ghaza.

Les frappes sont survenues après que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël de cesser son offensive militaire à Rafah, une directive ignorée. Peu avant les frappes, le Hamas avait lancé des roquettes vers Tel-Aviv, sans faire de victimes.