Les Canaris ne passeront probablement pas l’hiver au chaud. Ils viennent encore de laisser des plumes face aux Kawassirs de l’USMH, qu’ils ont affrontés vendredi 1er décembre en seizièmes de finale. Une élimination qui ne sera pas sans « dégâts » pour le club phare du Djurdjura, dont la perspective de titres s’est rétrécie comme une peau de chagrin.
Un match de coupe n’est jamais joué d’avance. La différence de paliers n’est pas toujours un avantage. Parfois, c’est même un désavantage, tant l’équipe qui évolue dans les paliers inférieurs se transcende lors des matchs de coupe.
Cela s’est vérifié ce vendredi face à l’USMH. Les camarades de Faouzi Chaouchi n’ont pas volé leur victoire. Ils l’ont amplement méritée, tant ils ont maîtrisé les débats de bout en bout, avec à la clé un joli but signé Bensaha (45e), nullement gêné par trois défenseurs de la JSK. Un tir des dix-huit yards, et c’est l’avantage pour l’USMH.
La JSK ne reviendra pas au score. Elle ne le pouvait pas, tant elle a encore mal joué. Elle a évolué comme elle le fait depuis plusieurs semaines, avec un schéma tactique figé et, bien évidemment, contestable. Les Harrachis étaient meilleurs sur tous les plans, notamment tactiquement.
Zinnbauer, les limites confirmées
L’entraîneur allemand de la JSK Zinnbauer n’a pas fait preuve d’inventivité. Encore une nouvelle fois. On se demande ce qu’il fait à l’entraînement. Sa méthode n’est pas la bonne. Elle est même mauvaise.
La conséquence, on la connaît : une lourde défaite face à Al Ahly du Caire en Ligue des champions, un match nul face aux Young Africans à Tizi Ouzou dans la même compétition, suivi d’une défaite face à l’USMA et d’une autre, ce vendredi, face à l’USMH en Coupe d’Algérie.
Ça en fait beaucoup. La sonnette d’alarme a sonné. La crise, patente jusque-là, est à présent ouverte. L’entraîneur allemand ne fera certainement pas de vieux os à la JSK. Son bilan est déjà fait : il est négatif.
Zinnbauer est menacé de renvoi. Mais la séparation est-elle, à elle seule, la solution ? Certainement pas.
Les dirigeants du staff, notamment Hakim Medane et Ould Ali El Hadi, n’ont pas présenté, eux non plus, un bilan appréciable. Le déclic, s’il demeure encore possible, passe par un renouvellement radical du staff technique et de l’effectif des joueurs.
La place de Mahious est sur le banc. L’attaquant de la JSK ne sait ni marquer des buts. Vendredi, il a encore échoué devant Faouzi Chaouchi, impérial. Il a lamentablement raté un penalty et manqué l’occasion d’égaliser pour la JSK. Un vrai spécialiste des ratages.