La peine prononcée en première instance à l’encontre de l’homme d’affaires Ali Haddad a été commuée en appel, ce mardi 3 novembre, à 12 ans de prison fermes par la Cour d’Alger qui a acquitté les membres de sa famille et annulé les condamnations liées à la saisie de plusieurs de ses biens.
Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger), faut-il le rappeler, l’avait jugé en juillet dernier pour corruption. Il a été condamné à 18 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars.
Les peines prononcées en première instance dans le cadre de cette même affaire à l’encontre des deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ont également été commuées à 8 ans de prison fermes. Ces derniers avaient été condamnés à 12 ans de prison fermes par le tribunal de Sidi M’hamed.
L’ancien ministre Amar Ghoul, lui, a écopé en appel de 7 ans de prison fermes alors que les autres ministres inculpés dans l’affaire, Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi, Boudjemaa Telai, Abdelghani Zaalane et Amara Benyounes, ont été condamnés à une année de prison.
Ainsi, Amara Benyounes quittera dés aujourd’hui la prison d’El Harrach pour avoir purgé sa peine en détention préventive.
L’ex-wali de Annaba, Mohamed Slimani ainsi que l’ex wali d’El Bayedh, Mansour Abdellah, ont été condamné à une année de prison avec sursis.
Quant aux anciens directeurs des ports d’Alger, Djarah Abdelaziz, de Djendjen, Bouab Abdelaziz, de Bejaia, Achour Djaloul et de Mostaganem, Boudjouidja Riad, ils ont été acquittés à l’issue du procès.