Annoncé il y a un an, le dialogue politique entre le chef de l’État et les partis politiques aura bel et bien lieu en 2026. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré son engagement mardi, à l’occasion de son discours à la nation. Il a précisé que ce dialogue se tiendra après la promulgation définitive de la loi sur les partis politiques, sans toutefois en fixer la date.

Devant les parlementaires des deux chambres réunis au Palais des Nations, le chef de l’État s’est engagé à mettre en œuvre et à concrétiser l’ensemble des conclusions qui émergeront du dialogue annoncé.

Si la tenue d’un dialogue avec les partis politiques semble désormais acquise, ses modalités demeurent floues. S’agira-t-il d’une conférence regroupant l’ensemble des formations politiques agréées, ou de consultations bilatérales au Palais d’El Mouradia ? De même, aucun ordre du jour précis n’a encore été défini.

Jusqu’à présent, plusieurs chefs de partis ont été reçus, à leur demande, à la présidence de la République pour des entretiens avec le chef de l’État. À l’exception de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, qui a livré un compte rendu détaillé de son entretien avec le président, les autres responsables politiques se sont limités, dans leurs déclarations à l’issue des audiences, à des propos convenus.