Un drame d’une rare gravité a frappé ce vendredi 15 août 2025 la capitale algérienne. Un bus assurant la liaison entre Réghaïa et El Harrach est tombé d’un pont à Oued El Harrach, causant la mort de 18 personnes et faisant 13 blessés, dont deux dans un état critique selon un premier bilan de la Protection civile.

Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le véhicule circulait sur l’axe reliant les deux communes lorsqu’il a basculé par-dessus la rambarde du pont, plongeant plusieurs mètres en contrebas. L’impact a été si violent qu’il a provoqué un lourd bilan humain.

Les premières interventions pour évacuer les victimes ont été effectuées par les riverains. Les équipes de la protection civile ont mobilisé 16 plongeurs, 10 canots de sauvetages et 25 ambulances.

Les blessés ont été transportés en urgence vers l’hôpital d’El Harrach, où ils reçoivent les soins nécessaires. Deux d’entre eux, grièvement atteints, sont en réanimation a déclaré Nassim Bernaoui, responsable de la communication à la Protection civile, au micro de la chaîne El Bilad.

Contrôle technique

Les corps des personnes décédées ont été transférés à la morgue de la même structure hospitalière, en attendant leur identification formelle et la prise en charge par leurs familles.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités ne privilégient pour l’instant aucune piste.

Cet accident vient rappeler la persistance de l’insécurité routière dans le pays, où le non-respect du code de la route, la vitesse excessive, l’état de certaines infrastructures continuent de peser lourdement sur le bilan humain.

L’accident relance également le débat sur les conditions de transport dans les grandes agglomérations. Pour de nombreux habitants, le tragique événement d’Oued El Harrach illustre la nécessité de renforcer les contrôles techniques des bus et la vigilance sur les routes.