Chargement ...

Grève des cheminots le 26 novembre : 10 syndicalistes sous mandat de dépôt


 Le secrétaire général de la fédération des cheminots (UGTA) est placé sous mandat de dépôt. Sa détention provisoire fait suite à la grève sans préavis qui a paralysé le trafic ferroviaire le mercredi 26 novembre. C’est le parti des travailleurs (PT) qui, dans un communiqué diffusé lundi 1er décembre, a alerté sur cette détention.

le secrétaire général de la fédération des cheminots n’est pas le seul syndicalistes a payé de sa liberté le mouvement de grève à la SNTF le mercredi dernier. Neuf (09) autres syndicalistes  de différentes wilayas ont subi le même sort, placés, eux aussi, sous mandats de dépôt, selon le PT.

(…)le jour même de la réunion du Conseil des ministres qui a pris un ensemble de mesures positives, nous avons appris le placement sous mandats de dépôt de 10 syndicalistes de différentes wilayas, dont le secrétaire général de la fédération des travailleurs des chemins de fer affiliée à l’UGTA, suite à la grève observée par les travailleurs de la SNTF le  matin du mercredi 26 novembre 2025 (…), a indiqué le communique du PT.

Le parti des travailleurs souligne que cette grève des cheminots  a été déclenchée pour faire entendre une palette de revendications socioprofessionnelles et dénoncer le refus du dialogue et de la négociation par le direction de la SNTF. Une fermeture du dialogue qui a conduit en juillet dernier à l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt de l’ancien SG de la fédération des cheminot pour avoir appelé à une grève.

L’ancien SG de la fédération des cheminots, Saidi Lounis, a en effet été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 5 juillet 2025, suite à un préavis de grève à la SNTF. La direction de l’UGTA, plutôt que le défendre, a procédé sine dine, sans autre forme de procès son exclusion ainsi qu’à l’annulation du préavis de grève. Cinq mois plus tard, son successeur ne connait pas un meilleur sort.

Le parti des travailleurs estime que «l’entrainement devant les tribunaux, précisément devant la chambre criminelle constitue un évolution dangereuse qui établit la criminalisation de l’activité syndicale et l’exercice du droit de grève». Pour le PT, «cette déviation pose avec acuité la nécessité de revoir , dans la substance, les lois qui entravent le travail syndical , promulguées en 2023». le PT appelle les autorités a cesser la criminalisation du travail syndical et à la libération des syndicalistes emprisonnés.