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Imane Khelif : « Je n’ai jamais annoncé ma retraite, ma carrière continue »


Icône des Jeux olympiques de Paris, où elle a offert à l’Algérie une médaille d’or historique, Imane Khelif vit depuis son triomphe un tourbillon médiatique. À 26 ans, la boxeuse auréolée de gloire devait préparer sereinement son avenir sportif. Mais rumeurs, polémiques et attaques personnelles se sont rapidement multipliées autour de son nom.

Son sacre à Paris, obtenu en finale des moins de 66 kg face à la Chinoise Liu Yang, avait fait d’elle une figure nationale et internationale. Pourtant, au lieu de célébrer pleinement cette victoire, Khelif a dû faire face à une campagne haineuse visant son identité biologique. Une violence médiatique qui ne l’avait pas empêchée d’afficher son ambition : viser une nouvelle médaille d’or aux Jeux de Los Angeles en 2028.

Aujourd’hui, une nouvelle rumeur a enflammé les réseaux : son ancien manager, Nasser Yefsah, a affirmé dans Nice Matin qu’elle aurait quitté Nice et renoncé à la boxe professionnelle. Des propos qui ont semé le doute sur son avenir. Khelif a réagi rapidement et fermement. Sur sa page Facebook, elle a démenti catégoriquement : « Les informations parlant de ma retraite sont fausses. Elles reposent sur les propos d’une personne qui ne me représente plus et qui, par ses déclarations mensongères et malveillantes, a trahi la confiance et la patrie. »

Elle a tenu à rassurer ses supporters : « Je n’ai jamais annoncé ma retraite. Je suis toujours engagée dans ma carrière sportive, je m’entraîne régulièrement et je maintiens ma condition physique entre l’Algérie et le Qatar, en vue des prochaines échéances. »

L’histoire ne s’arrête pas à Paris

Pour Khelif, ces rumeurs n’ont qu’un seul objectif : la fragiliser. « La diffusion de ces rumeurs vise uniquement à nuire à mon parcours sportif et professionnel. Je resterai toujours fidèle à la boxe et à mon pays, l’Algérie. »

Et de conclure avec détermination : « Ces mensonges ne m’empêcheront pas de défendre les couleurs de mon pays et de l’honorer dans les compétitions internationales. Je confirme que ma carrière continue, si Dieu le veut. »

Malgré son départ du club Nice Azur Boxe, l’échec d’une première tentative de professionnalisation à Singapour, et surtout son exclusion de certaines compétitions internationales après l’imposition de tests de genre par la fédération World Boxing, Imane Khelif refuse de céder à la pression. Elle a porté plainte pour cyberharcèlement aggravé et bénéficie du soutien du Comité olympique algérien, qui dénonce des « attaques continues et sans fondement ».

Pour la championne, l’histoire ne s’arrête pas à Paris. Au contraire, Los Angeles 2028 reste dans son viseur. Plus que jamais, elle veut écrire elle-même la suite de son destin.