Le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, devra se chercher, dans l’urgence, un endroit où il pourrait proclamer la prétendue indépendance de la Kabylie. Le Palais des Congrès de Versailles, où la cérémonie était prévue, lui est refusé par la préfecture des Yvelines.
Le préfet des Yvelines, dans la région parisienne, Frédéric Rose, a en effet pris, le samedi 13 décembre, un arrêté préfectoral interdisant la manifestation prévue par le MAK le dimanche 14 décembre.
Un autre arrêté, pris la veille, a par ailleurs interdit tout rassemblement à caractère festif. L’interdiction concerne « les rassemblements festifs à caractère musical » ainsi que « la circulation de tout véhicule transportant du matériel de son à destination d’un rassemblement festif à caractère musical non autorisé dans le département des Yvelines », comme le précise l’arrêté préfectoral. Cette mesure s’applique du 12 au 15 décembre 2025.
Le MAK prévoit de proclamer, le dimanche 14 décembre 2025, une prétendue indépendance de la Kabylie. Ce projet, utopique mais surtout périlleux pour la Kabylie et l’Algérie, est dénoncé comme une aventure dangereuse, tant il desservira plus qu’il ne servira la Kabylie.
Mais malgré tout, Ferhat Mehenni, compromis avec des officines étrangères, marocaines et israéliennes (témoignage des cadres du MAK qui, aujourd’hui, ont pris leurs distances), ne veut pas entendre raison. Il s’entête et s’enfonce toujours plus profondément dans l’impasse dans laquelle il s’est engouffré.