L’Algérie s’est classée à la 104e place sur 180 pays dans l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International publié ce mardi 30 janvier, avec un score de 36 sur 100. Bien que le pays ait gagné trois points par rapport à l’année précédente, son classement global reste relativement stable.
A rappeler, à ce propos, que dans le classement 2020, l’Algérie était déjà à la 104ème place. En 2019, elle était 106ème.
, la Tunisie et la Jordanie Sur l’échelle de l’IPC, qui mesure le niveau de corruption perçu dans le secteur public, l’Algérie se situe entre la Zambie et le Brésil. Bien qu’elle ait dépassé des pays tels que l’Égypte (108ème avec un indice de 108/100), la Mauritanie 130ème, avec un indice de 30/100) et l’Iran(149ème, avec un indice de 24/100), elle se situe en dessous du Maroc (97ème, avec un indice de 38/100), de la Tunisie (87ème, avec un indice de 40/100) et de la Jordanie (63ème, avec un indice de 46/100).
Au sein du monde arabe, il apparait que les pays ayant réussi à in staurer les bonnes pratiques et d’adopter des politiques qui renforcent la transparence et la responsabilité sont les Émirats arabes unis (68/100) et le Qatar (58/100).
Le Danemark occupe la première place du classement, suivi de la Finlande et de la Nouvelle-Zélande.
Abdelmadjid Tebboune avait placé au cœur de sa campagne présidentielle de décembre 2019 la nécessité de moraliser la vie publique. Il s’était engagé, entre autres, à récupérer les biens détournés par les hauts responsables politiques et hommes d’affaires qui avaient exercé leur influence pendant l’ère d’Abdelaziz Bouteflika, certains étant actuellement derrière les barreaux. À ce jour, le président affirme que l’État a réussi à récupérer plus de 22 milliards de dollars américains en fonds et en biens pillés, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, tout en assurant la continuité des enquêtes sur les affaires de corruption. Cependant, la restitution des actifs détenus à l’étranger se révèle être un processus complexe, voire impossible.