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La date fixée pour le congrès du FFS


L’instance présidentielle (IP) du Front des forces socialistes (FFS) a fixé la date de l’organisation du 6e congrès ordinaire du parti. Ce sera les 29, 30 septembre et 1er octobre 2022.

L’annonce  en a été faite jeudi 07 avril 2022 dans un discours de l’IP, prononcé à l’occasion de la commémoration du 35e anniversaire de l’assassinat d’André Ali Mecili, cadre du parti et proche compagnon de feu Hocine Ait Ahmed.

Le FFS, secoué par de profondes secousses internes, qui frisent la dissidence pour certaines, a peut être rendez-vous avec échéance organique des plus déterminantes. Surtout qu’à l’occasion de ce 6e congrès, nombre de problématiques et de questions cruciales seront soulevées et débattues, la plus importante étant celle relative à l’attitude du parti vis-à-vis du pouvoir et du régime en place.

Le FFS post Hirak populaire s’est montré peu enclin à l’opposition radicale, sa direction, représentée par Youcef Aouchiche et Hakim Belacel, respectivement premier secrétaire et membre de l’IP, a rencontré le président Abdelmadjid Tebboune le 14 février 2021. La rencontre n’a pas été du goût de nombreux militants du parti qui voyaient d’un mauvais œil ce rapprochement avec le pouvoir.

La direction du parti ne s’est pas senti en faute politique. Aussi a-t-elle continué à faire du dialogue son crédo. Un dialogue qu’elle a réclamé encore ce jeudi 07 avril 2022, posant toutefois un préalable : la prise de mesures d’apaisement. « L’instauration d’un climat d’apaisement général est nécessaire à l’ouverture d’un dialogue de toutes les parties représentatives de la société civile et politique pour convenir d’un programme consensuel de sortie de crise », estime en effet l’IP.

Et de préciser: « les mesures d’apaisement concernent aussi bien les détenus politiques et d’opinion que la levée des entraves à l’exercice politique, journalistique et syndical ».

Ceci étant, l’instance présidentielle du FFS a saisi l’opportunité de la commémoration du 35e anniversaire de la disparition tragique de Mecili pour réclamer la vérité sur son assassinat.

Elle réclame « un procès véritable qui sonnera la fin de l’impunité et de l’omerta qui durent depuis 35 ans ». Affirmant  que Mecili a été liquidé par « un agent des services algériens », l’IP  est convaincue qu’ « en s’attaquant à lui, le régime a révélé son opposition à toute solution pacifique et démocratique à la crise algérienne ».

Rappelons que Ali Mecili a été assassiné à Paris le 7 avril 1987.