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La ligue des droits de l’homme condamne les violences subies par la petite Nour à Annaba


Dans un communiqué diffusé ce samedi 12 décembre, la la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADH) a annoncé s’être constituée partie civile dans l’affaire de la petite Nour à Annaba.

Or, la LADH a condamné les intimidations qu’elle subisse au quotidien ainsi que sa famille de la part de son agresseur condamné en première instance à deux années de prison avec sursis par le tribunal de Berrahal pour tentative de viol.

« Le président du bureau d’Annaba de la LADH, Me Adel Moussaoui, se constitue à titre bénévole pour représenter la famille de Nour en tant que partie civile dans cette ignoble affaire d’agression sexuelle sur une enfant âgée d’à peine 10 ans au moment des faits », peut-on lire dans le communiqué.

Ainsi, la LADH lance un appel aux autorités afin d’intervenir et mettre fin au harcèlement moral subi par Nour et sa famille à l’approche du procès en appel de son agresseur.

L’affaire, révélée par le quotidien d’Annaba Le Provincial, remonte à l’année 2019. Se basant sur les témoignages de la mère de Nour, Le Provincial  a indiqué que le violeur qui n’est autre que son voisin, ne cessait de la harceler.

Cet énergumène de 23 ans qui a fait appel de la décision de la justice, multipliait intimidations et menaces de mort à l’encontre de la petite, notamment après la reprise de l’école.

Or, l’agresseur ayant été placé la semaine dernière en détention provisoire en attendant le procès en appel prévu demain dimanche 13 décembre 2020, les pressions et les intimidations à l’encontre de Nour et sa famille ont continué selon Le Provincial.  

La famille de l’agresseur, a noté Le Provincial, a coupé mardi dernier la route menant vers le quartier en guise de protestation contre la décision du magistrat instructeur.