L’Algérie a fait part, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, de sa « profonde inquiétude » face à la résurgence des combats entre factions libyennes à Tripoli. Des affrontements qualifiés de fratricides, qui n’ont engendré, selon le communiqué, que « pertes humaines et dilapidation des ressources de ce pays frère, en pure perte et sans aucun but durable ».
Dans un contexte de tension aiguë, Alger rappelle avec insistance l’urgence d’un sursaut national libyen, exhortant « tous les frères en Libye » à revenir à la voie du dialogue, « seul chemin viable pour surmonter les différends », et à faire preuve d’un sens aigu de la responsabilité. La déclaration insiste sur la nécessité de « placer l’intérêt suprême du peuple libyen au-dessus des considérations de circonstance et des calculs étroits ».
Le MAE souligne que la Libye « a besoin de l’unité de tous ses enfants et de leur réconciliation, loin des logiques de division et d’exclusion ». L’Algérie réaffirme également son attachement à un règlement politique sous l’égide des Nations unies. Le consulat général d’Algérie à Tripoli a appelé les ressortissants algériens à la prudence et à « rester chez eux ».