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L’Algérie met en garde contre une famine organisée et dénonce le « projet du grand Israël »


L’Algérie, à travers le ministère des Affaires étrangères, a condamné les politiques et pratiques de l’Etat sioniste contre le peuple palestinien. Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, en réaction à la déclaration par l’ONU de l’état de famine à Ghaza, Alger alerte sur une situation qu’elle considère comme inédite dans l’histoire de la cause palestinienne.

Les autorités algériennes affirment qu’il ne s’agit pas d’un simple drame humanitaire. Mais, le résultat d’une stratégie planifiée d’occupation et de colonisation, s’inscrivant dans ce qu’elles appellent le projet du « Grand Israël ».

Dans le communiqué publié ce samedi 23 août, le ministère des Affaires étrangères a estimé que le fait que les Nations unies ont officiellement déclaré l’état de famine à Ghaza ne pouvait être perçu comme le simple constat de « circonstances contraignantes ». Mais, c’est bien le résultat direct de la politique d’occupation israélienne et de son blocus.

Le texte affirme que la famine n’est pas une fatalité mais découle d’une volonté délibérée. Celle-ci s’inscrit dans la logique « du projet de colonisation et de réoccupation de Ghaza ». Elle est en accord avec le projet du « Grand Israël ».

Préserver les bases d’une solution politique juste

« Ce qui suscite la plus grande indignation, c’est que cette famine, parfaitement documentée, n’est pas le fruit de circonstances contraignantes mais bien le résultat d’un choix politique prémédité de l’occupation israélienne », souligne encore le texte. Il dénonce des méthodes qui relèvent du crime de guerre et du projet d’éradication d’un peuple.

Appelant la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité, à « assumer ses responsabilités », l’Algérie insiste sur l’urgence d’agir collectivement pour mettre un terme à ce « projet du Grand Israël » et préserver les bases d’une solution politique juste, durable et définitive au conflit.

Le communiqué réaffirme également l’engagement de l’Algérie, en tant que membre du Conseil de sécurité, à poursuivre ses efforts diplomatiques pour défendre le peuple palestinien. Cette action est nécessaire. Elle répond à une « catastrophe humanitaire sans précédent ». L’Algérie réitère enfin son attachement à la création d’un État palestinien indépendant, avec El-Qods pour capitale.