L’Algérie ne participe pas à la levée de boucliers des Etats-Unis et de l’occident européen contre la Russie. Jeudi, elle a voté contre la décision de suspension de l’assemblée générale de l’ONU, réunie en session extraordinaire consacrée à la crise Ukrainienne, de suspendre la Russie du Conseil des Droits de l’Homme (CDH).

La position algérienne a été défendue devant l’AG par son représentant permanent auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Nadir Larbaoui qui, prenant la parole, a affirmé que « La délégation de mon pays estime que les efforts internationaux multilatéraux requièrent le renforcement du dialogue et de la coopération, sans exclusion aucune, malgré la divergence des positions ».

Il a ajouté que « la suspension d’un pays élu par la communauté internationale, par une quelconque instance onusienne, n’est pas à même de renforcer l’esprit de travail de coopération multilatérale ».

Larbaoui a réitéré à l’occasion le soutien de l’Algérie aux négociations directes entre la Russie et l’Ukraine pour mettre fin à la guerre. Aussi a–t-il appelé la communauté internationale à renoncer à toute action susceptible d’entraver les négociations en cours entre les deux belligérants.

La position de l’Algérie a été partagée par 23 autres pays. L’exclusion de la Russie été votée par 98 Etats. 58 pays se sont abstenus.