Chargement ...

Le FLN, le RND, El Bina et El Moustakbel œuvrent pour une candidature unique aux Présidentielles


Revoilà les «partis de l’alliance».  Le paysage politique algérien voit émerger une nouvelle alliance, regroupant le Front de Libération Nationale (FLN), le Rassemblement National Démocratique (RND), le Mouvement «El Bina» et le parti «El Moustakbel». Cette coalition a été officialisée lors d’une rencontre consultative au siège du FLN, en vue des élections présidentielles du 7 septembre prochain.

Jeudi  23 mai, lors de cette réunion rassemblant les dirigeants des quatre formations politiques, Mustapha Yahia, représentant le RND, a annoncé que l’alliance présenterait un candidat unique pour les prochaines présidentielles. Selon Yahia Moubarek, ce candidat devra non seulement répondre aux critères nécessaires mais aussi être capable de préserver ce qu’il nomme «les acquis post-2019» et de poursuivre les réformes.

Abdelkrim Ben Moubarak, secrétaire général du FLN, a souligné que cette alliance se fonde sur «des valeurs et des objectifs communs visant à instaurer un consensus national pour protéger les intérêts du peuple algérien et renforcer les efforts en faveur de la construction d’une Algérie forte». Il a expliqué que le FLN, fidèle aux principes du 1er novembre, cherche «à établir des relations politiques solides avec les autres partis présents sur la scène nationale, notamment au niveau du Parlement et des conseils locaux».

Les quatre partis s’engagent à renforcer «le front intérieur de l’Algérie» face aux défis et, disent-ils, «aux tentatives de certaines parties de réduire au silence la voix de l’Algérie sur la scène internationale, notamment à l’Assemblée générale des Nations Unies et au Conseil de sécurité».

Les partis de l’alliance assurent qu’il ne s’agit nullement d’une alliance conjoncturelle uniquement destinée aux élections présidentielles. Ben Moubarak a précisé que cette coalition pourrait perdurer au-delà de cette échéance, avec l’intention de prendre des positions communes sur divers sujets. Il a également insisté sur le fait que l’alliance ne vise à exclure personne mais plutôt à collaborer avec les autres acteurs politiques et sociaux partageant la vision d’une «Algérie nouvelle».