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Liens présumés avec Hamas: Un Jordanien basé à Alger visé par des sanctions américaines


Le nom de l’homme d’affaires jordanien Aiman Ahmed Al-Duwaik, basé à Alger, figurait mercredi 18 octobre parmi ceux de 8 autres personnes visées par des sanctions du Trésor américain pour leurs liens présumés avec Le Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) palestinien. 

M. Al-Duwaik est actionnaire de Sidar, une société de promotion immobilière implantée en Algérie depuis 1998. Elle a construit, entre autres, le centre commercial Al Qods à Cheraga ainsi qu’un nombre de promotions immobilières dans la capitale. Propriété d’hommes d’affaires saoudiens, palestiniens et jordaniens, le siège principal de l’entreprise se trouve à Djeddah. Elle dispose également d’un bureau à Dely Brahim (Alger). 

Le Trésor américain reproche à Aiman Al-Duwaik, 61 ans, d’être un “gestionnaire principal du portefeuille d’investissement du Hamas”. Lui et d’autres individus sanctionnés, aux yeux du département américain du Trésor, ont “matériellement aidé, sponsorisé ou fourni de l’aide financière, matérielle ou technologique à, ou des biens ou des services à ou en soutien à, Hamas”. 

L’annonce de ces sanctions est arrivée à l’heure où le président américain Joe Biden a rendu visite à Israël ce mercredi 18 octobre, pour lui apporter son soutien. L’armée de l’occupation israélienne, pour rappel, bombarde quotidiennement la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier en rétribution aux attaques sans précédent du Hamas le même jour qui ont laissé plus de 1400 morts.

Le bilan des bombardements israéliens a dépassé les 3500 morts et les 12000 blessés. 

Ces sanctions américaines, qui ont aussi touché des individus en Turquie, au Soudan, aux Emirats Arabes Unis et dans d’autres pays, visent à “ éliminer les sources de revenus du Hamas en Cisjordanie, à Gaza et dans toute la région”, selon le département du Trésor américain.

A noter que Aiman Al-Duwaik, l’entreprise Sidar ainsi qu’une autre compagnie dont il est actionnaire (basée en Turquie) figuraient déjà sur une notification de sanctions israéliennes émise en 2016.