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L’influenceur algérien « Doualemn » condamné à 5 mois de  prison avec sursis


L’influenceur algérien établi en France, Boualem Naman, connu sur le réseau social TikTok sous le pseudonyme de « Doualemn » et dont l’extradition avortée a donné lieu à une vive polémique entre la France et l’Algérie, a été condamné , le jeudi 6 mars, à cinq mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier, ont rapporté plusieurs médias de l’hexagone.

Le tribunal a établi sa culpabilité dans de la « provocation non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ». Son avocat, Jean-Baptiste Mousset, cité par les mêmes sources, a indiqué qu’il ferait appel de la décision.

En janvier 2025, Boualem Naman, 59 ans et résident depuis de longues années en France, a été interpellé après que l’un de ses posts sur TikToK dans lequel il appelait à commettre des violences contre un activiste algérien ait été signalé. Le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau s’en était de suite saisi de cette interpellation comme d’une opportunité d’encore s’en prendre à l’Algérie, prenant, au mépris des droits que la loi confère au concerné, la décision administrative de l’expulser vers l’Algérie.

Jugeant la décision du ministre de l’Intérieur français d’ « arbitraire », les autorités algériennes ont renvoyé Boualem Naman en France le jour même où il était arrivé en Algérie. Par la suite, la justice française a confondu Bruno Retailleau en établissant qu’il n’y avait pas urgence à agir comme il l’a fait. Le tribunal administratif de Melun a annulé son obligation de quitter le territoire français (OQTF).

L’influenceur restera donc en France. Du moins jusqu’à ce que la commission d’expulsion se prononce, le 12 mars 2025, sur la demande des services de Retailleau de procéder de nouveau à son expulsion de France. Une expulsion qui risque, si elle advenait, de ne pas aboutir, comme en janvier dernier.