Merzak Allouache, figure emblématique du « cinéma djedid » algérien, marquera de sa présence le prestigieux Festival international du film de Toronto (TIFF) avec son tout dernier opus, “Première Ligne”. Ce 19ᵉ long-métrage du réalisateur algérien le plus prolifique s’annonce comme une comédie estivale aux saveurs algériennes, mettant en scène une lutte farouche entre familles pour s’accaparer la meilleure place au bord de l’eau.
Le casting réunit une brochette d’acteurs, dont certains déjà bien connus du public, tels que Aïda Guechoud, Hichem Mesbah, Bouchra Benmouhoub, Rachid Benallal, Nabil Asli, Idir Benaibouche, Kader Affak, Amina Dahmane, Hana Mansour, Amel Hanifi, Brahim Derris, Mehdi Saadi, Hawa Baya, Lylia Abdelouaheb, Sohaib Guermoud et Islem Baaziz.
Il faut dire que Merzak Allouache est un habitué des grands festivals internationaux. Son œuvre cinématographique est le reflet des mutations profondes de la société algérienne, à l’image de films tels que “Bab el Oued City” (1993, sélectionné à Un Certain Regard du Festival de Cannes), “Salut Cousin” (1997, sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes), “Harragas” (2009, sélectionné à la Mostra de Venise), “Les Terrasses” (2013),”Madame Courage” (2015, sélectionné à la Mostra de Venise) ou encore “Paysages d’automne” (2019).
Allouache, qui n’hésite pas à alterner entre comédies populaires, comme “Chouchou” (2003) et “Bab el Web” (2005) et autres films plus engagés sur les questions sociétales algériennes, est également l’auteur de plusieurs documentaires.
Coproduit par les sociétés Les Asphofilms, Baya film et Alpha-Tango, le tournage de “Première Ligne”, s’est achevé en novembre dernier aux abords de Aïn Benian.