Chargement ...

Moustique tigre : le ministère de la santé sonne l’alerte


Le ministère de la santé se préoccupe de la prolifération du moustique tigre en Algérie. Aussi a-t-il mis en place un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses transmis par ce moustique.

Toutefois, le ministère a rassuré, dans un communiqué rendu public ce lundi 18 juillet, que la présence de ce moustique « ne signifie pas automatiquement la présence de maladie qu’il peut transmettre ».

Le communiqué du ministère de la santé a précisé que le dispositif en question s’articule autour de 3 axes : la surveillance entomologique visant à détecter le présence du moustique tigre et de le surveiller en vue de ralentir la progression de son implantation géographique et de baisser la densité de sa population, la surveillance épidémiologique pour la détection précoce et le signalement sans délai des cas suspects importés et de tous les cas confirmés par le laboratoire ainsi que la lutte anti-vectorielle.

A cela s’ajoute l’opération de démoustication qui consiste en la participation du citoyen à la lutte contre la prolifération de ce moustique et ce, en supprimant les eaux stagnantes qui favorisent la reproduction, comme les soucoupes des pots de fleurs, les vases, les gouttières, pneus et ustensiles usagés.

Le moustique tigre a été découvert la première fois en Algérie en 2010. Il vit dans les eaux stagnantes et dans les zones urbaines et semi-urbaines. Le moustique pique durant la journée, à l’aube, au crépuscule et souvent à l’extérieur des habitations. « Il peut transmettre des virus qui causent des maladies comme la dengue, la Chikungunya ou la Zika », a averti le ministère.