La Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) réfute les rumeurs au sujet d’une pénurie d’anticancéreux et de médicaments hospitaliers. Selon l’établissement public, le taux de disponibilité de ces produits atteindrait, au niveau national, plus de 93 %.

« Nous rassurons l’ensemble des patients et l’opinion publique nationale que le taux de disponibilité de ces médicaments essentiels a atteint plus de 93 % au niveau national », précise la PCH, assurant un « approvisionnement continu et suffisant pour couvrir les besoins de toutes les structures hospitalières ».

Dans un communiqué, la Pharmacie centrale insiste : « Aucune pénurie n’a été enregistrée », tout en mettant en avant la mise en place « d’une plateforme électronique reliée aux hôpitaux, permettant à tout moment de connaître et d’évaluer les stocks de médicaments ».

Le traitement du cancer priorisé

Pour l’année en cours, l’organisme public a alloué « la plus importante enveloppe budgétaire de son histoire » à l’acquisition de médicaments, en particulier ceux destinés au traitement du cancer, avec 84 milliards de dinars algériens. Ce budget  est complété par un reliquat destiné à l’ensemble des autres besoins thérapeutiques des établissements hospitaliers, conformément aux directives du ministère de la santé.

« Il convient de souligner qu’une part importante de ce budget record a également été affectée à l’acquisition de médicaments innovants et de haute qualité, permettant aux patients de bénéficier de protocoles thérapeutiques internationaux avancés, garantissant l’amélioration des résultats de prise en charge et le suivi des standards médicaux internationaux, précise le communiqué.

Et d’ajouter : « Certains médicaments, pour lesquels une pénurie pourrait éventuellement être constatée au cours de l’année, qu’ils soient produits localement ou importés, font par ailleurs l’objet d’un suivi régulier et de mesures concrètes pour les remplacer, quelle que soit leur nature, et ce conformément aux besoins des hôpitaux. La Pharmacie centrale des hôpitaux demeure attachée à l’accomplissement de sa mission dans le respect des lois et réglementations en vigueur ».

Suivi permanent

La PCH affirme, par ailleurs, qu’elle « suit en permanence la situation des médicaments susceptibles de connaître une tension au cours de l’année, qu’ils soient locaux ou importés, et prend les mesures nécessaires pour les remplacer, quelle que soit leur nature ». Elle réaffirme sa volonté de « jouer pleinement son rôle, conformément aux lois et réglementations en vigueur ».