C’est à l’école Flici Seghir à Mohammadia, dans la banlieue-est d’Alger, que le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, a choisi de faire sa rentrée. Lors de la conférence de presse, tenue en marge de la cérémonie, il a mis l’accent sur la nécessité de la lutte contre les drogues et les substances psychoactives qui menacent les lycéens.

Cette rentrée 2025-2026 est placée sous le signe de la « santé scolaire ». Le ministre s’engage à la préservation de la « santé physique, mentale et psychologique » des élèves. Le programme, conçu en collaboration avec le ministère de la Santé et la Commission nationale de lutte contre le cancer, se déploie par étapes, selon les cycles d’enseignement.

À l’école primaire, l’accent est mis sur l’hygiène, la nutrition et l’adoption de comportements favorables à la santé. Au collège, la sensibilisation s’élargit aux dangers des écrans, aux questions de santé mentale et à la pratique sportive. Mais c’est surtout au lycée que le dispositif prend une dimension importante. Il y aura, selon le ministre, des ateliers interactifs animés par des médecins et des spécialistes, ainsi que des discussions autour des dépendances. « Nous voulons que nos enfants écoutent des experts, pas seulement des conseils généraux. La prévention doit reposer sur des bases scientifiques », a souligné Saadaoui.

De la prévention

Il ajoute : « Dans le cycle secondaire, nous avons tenu à offrir à nos enfants des programmes complets. Ces programmes se présentent sous forme d’ateliers interactifs animés par des médecins et des spécialistes. Nous avons insisté, au niveau du secondaire, sur la santé physique, mentale et psychologique, sur le sport, mais aussi sur le danger des drogues sous toutes leurs formes. Ce danger mortel peut frapper l’un de nos enfants. Nous avons le cœur tourné vers nos enfants. Nous veillons à ce qu’ils bénéficient de la prévention, de la protection et de l’immunisation nécessaires. Cela est essentiel pour qu’ils ne tombent pas dans ce piège ».

Et le ministre de conclure : « Nous avons le cœur tourné vers nos enfants, nous veillons à ce qu’ils bénéficient de la prévention, de la protection et de l’immunisation nécessaires pour qu’ils ne tombent pas dans ce piège ».