Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Ibrahim Ghali, a annoncé samedi 14 novembre la fin du cessez-le-feu avec le Maroc et la « reprise des actions armées », rapporte l’agence de presse sahraouie SPS.

« Le Président sahraoui annonce officiellement la fin de l’engagement au cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc en 1991, suite à l’agression marocaine dans la région d’El Guerguerat », ajoute la même source.

Et de préciser que cette décision a été prise « après que le Royaume du Maroc a violé l’accord de cessez-le-feu en attaquant, le 13 novembre 2020, des civils qui manifestaient pacifiquement devant la brèche illégale d’El Guerguerat ».

Selon l’agence sahraouie, les forces armées ont ouvert « trois autres brèches dans le mur militaire marocain en violation flagrante de l’accord militaire n° 1 signé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc, sous la supervision des Nations Unies ».

Un décret présidentiel signé le 13 novembre par Ibrahim Ghali a annoncé « la fin de l’engagement au cessez-le-feu que l’occupation marocaine avait torpillé », selon l’agence SPS.

Le décret a ordonné à l’état-major général de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) de « prendre toutes les mesures liées à la mise en œuvre des exigences de ce décret dans la juridiction qui lui appartient ».

L’Autorité nationale de sécurité, dirigée par le Premier ministre sahraoui, a également été instruite à l’effet de « prendre des mesures liées à la mise en œuvre des exigences de l’état de guerre en ce qui concerne la gestion et l’administration des institutions et organes nationaux et pour garantir la régularité des services ».