Une opération militaire a été lancée, vendredi 13 novembre, par les Forces royales marocaines (FAR) prés du poste frontalier d’El Guerguerat, au sud ouest des territoires occupés du Sahara Occidental.
« L’agression marocaine est une violation de l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991 », selon l’agence sahraouie SPS.
Le ministère des Affaires étrangères marocain évoque lui, dans un communiqué, des « provocations du Polisario » pour justifier cette action militaire.
Environ 200 routiers sont bloqués depuis environ trois semaines au poste-frontière El Guerguerat, précise l’AFP.
Dans cette zone, des civiles sahraouis manifestent depuis le 21 octobre pour réclamer la fermeture définitive d’une brèche illégale créée dans le mur de sable érigée par les autorités marocaines.
Les manifestations se veulent, précise la SPS, un moyen de faire face aux manœuvres et provocations marocaines et réclamer l’organisation du référendum d’autodétermination.
« Les manifestants appellent à mettre un terme à la souffrance inacceptable du peuple sahraoui face au silence de l’ONU notamment dans les territoires occupées », ajoute la même source.
L’agence SPS ajoute que les forces marocaines ont ouvert trois brèches dans la région d’El Guerguerat, « où ils ont mené l’agression contre les civils sahraouis ».