Les Forces armées maliennes (FAMa) ont annoncé la mort de six militaires dans deux attaques menées simultanément très tôt ce matin 24 janvier à  Mondoro et à Boulkessi, deux localités du centre du pays, non loin de la frontière avec le Burkina Faso.

«Le chef d’état-major général des armées informe l’opinion nationale et internationale que ce dimanche 24 janvier aux environs de 03h30, les forces armées maliennes déployées, respectivement au poste G5-Sahel de Boulkessi et au poste FAMa de Mondoro, ont fait l’objet d’attaques complexes et simultanées de groupes armés terroristes non identifiés», a annoncé dans un communiqué le directeur de l’information et des relations publiques des armées, le colonel Souleymane Dembele.

Le bilan de ces attaques fait état de 06 morts et 18 blessés ainsi que la perte d’un véhicule et une mitrailleuse côté FAMa et une trentaine de morts côté terroristes, avec une quarantaine de motos et un important lot de matériels militaires saisis.

Cette région du Mali, notamment l’axe routier RN16 et les sentiers entre Mondoro et le nord du Burkina Faso, est la cible régulière de multiples attaques djihadistes.

Le 21 janvier dernier, un véhicule de l’armée malienne, qui se déplaçait sur l’axe Mondoro-Dinangourou, a été victime d’un engin explosif improvisé (EEI), causant la mort de deux militaires et trois blessés. Le 8 janvier, six militaires français ont été blessés à la suite d’une attaque suicide menée par un tricycle sur la RN16. En septembre 2019, deux postes militaires à Mondoro et Boulkessi avaient également subis des attaques simultanées en pleine nuit. Cette zone du Liptako-Gourma demeure l’une des plus meurtrières de la région.