A peine une vingtaine de journalistes ont pu participer, ce lundi 26 octobre, au 9ème rassemblement hebdomadaire en soutien au journaliste incarcéré à la prison de Koléa, Khaled Drareni. Des militants, des étudiants, des journalistes et des citoyens se sont vus empêcher d’accéder à l’enceinte de la Maison de la Presse « Tahar Djaout ».
Malgré tout, une banderole portant l’inscription « Le journalisme n’est pas un crime » et « Liberté pour Khaled Drareni a été déployée et des masques à l’effigie du journaliste incarcéré ont été arborés. « Nous continuerons à tenir ce rassemblement, chaque lundi, pour demander la libération de Khaled Drareni et de tous les prisonniers politiques. Aujourd’hui, ils nous ont eus, nous ne attendions pas à ce que même les journalistes disposant d’un ordre de mission ne puissent pas entrer. Le réflexe sécuritaire d’aujourd’hui ne nous arrêtera pas ! », a souligné El Kadi Ihsane, journaliste et éditeur de presse électronique.
En plus des désormais classiques « « Khaled Drareni, journaliste libre » (Khaled Drareni Sahafi Hor) et « Presse libre, Justice indépendante (Sahafa Hora, Adala Moustaqila), les participants ont scandé, à l’adresse des journalistes qui n’ont pas daigné quitter leur rédaction pour soutenir leur collègue en prison, « Noudou, , noudou ya sahafa » (journalistes, levez-vous !).