Zoubida Assoul, a quitté la présidence de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) qu’elle a fondé en 2012. À l’issue d’un congrès extraordinaire tenu le 31 mai, l’avocate et militante a transmis les rênes de la formation à « une nouvelle génération. « Une passation qu’elle revendique non comme une démission, mais comme un acte pleinement assumé d’« alternance réfléchie ».
Dans une déclaration rendue publique ce mardi 3 juin, l’ex-présidente a a estimé que ce geste est en cohérence avec les valeurs qu’elle défend depuis plusieurs années.
« Elle a mis en pratique sa confiance qu’elle toujours eu en les jeunes. Elle donne la chance aux jeunes pour continuer le travail de son projet alternatif basé sur des valeurs qui ont été le socle de l’UCP depuis sa création », peut-on lire dans la déclaration du parti, qui salue l’arrivée « une équipe jeune, bien formée, compétente et autonome ».
La transition s’est faite dans le respect des statuts de l’UCP, selon le communiqué de l’UCP. Conformément aux articles régissant son fonctionnement, le congrès extraordinaire a validé le bilan moral et financier de Mme Assoul à l’unanimité, lui délivrant un quitus sans réserve. Le nouveau Bureau exécutif, élu à l’issue du congrès, sera désormais dirigé par Ammouche Abdeldjalil, épaulé par Benadouda Adel (1er vice-président), Merad Boudia Fadia (2e vice-présidente), Kechelal Salim (secrétaire exécutif), Bafdel Mohamed Amine (finances) et Benyettou Abdelaziz (collectivités territoriales).
Les militants ont salué « l’élan donné » par la désormais ex-présidente du parti « porté par cet héritage, lit-on dans la déclaration, le nouveau Bureau s’engage à inscrire son action dans la continuité des valeurs fondatrices de l’UCP, tout en répondant avec lucidité et détermination aux défis politiques et sociaux de notre époque ».