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Cartographie du marché de l’influence en Algérie

Ils sont passés de « blogueurs » à « Youtubeurs » puis à « influenceurs » et ont réinventé le réclame. De même que la psychologie s’y intéresse et traite désormais un phénomène de saturation éprouvé par les usagers de l’Internet. Portrait d’un monde qui change, mais où l’éthique n’est pas forcément de mise.


Rifka, 4,1 millions de followers et Numidia Lezoul, 5,8 millions de followers.

Ils bombardent les réseaux sociaux de leurs stories – courtes vidéos retraçant des tranches de vies – essentiellement sur les applications Instagram, Facebook et YouTube. Le gros de leurs followers ont entre 15 et 45 ans, mais tous sont appelés les « loulous », les « fraises » ou encore les « bébés d’amough ». Avec leurs millions d’abonnés, ils sont devenus d’indispensables relais de communication, vantant à longueur de stories des produits de tout genre (vêtements, cosmétiques, objets de décoration, hôtels, restaurants, produits alimentaires, etc.) contre rémunération en espèces ou en nature.